La Psychanalyse hautement performante
Méthode
PAR
Pour sortir enfin de l’imposture et du
mensonge.
Le temps n’est
pas encore dévolu au repos, il y a tant à faire, à dire pour qu’enfin la
psychanalyse retrouve le statut qu’elle n’aurait jamais du quitter, celui d’une
discipline à effets thérapeutiques « hautement performants » et très
efficients.
Oui la
psychanalyse est « hautement performante », mais encore faut il
savoir de quoi nous parlons et ce que nous nommons Psychanalyse. Celle-ci
justement définie (c’est le but de cet article) donne d’excellents résultats dans
de nombreuses recherches personnelles d’ordre psychologiques et pathologies. Comment
donc s’autoriser à utiliser ces termes de performance qui semblent réservés aux disciplines sportives, autres compétitions, ou toutes références
à des notions de rendement comme en mécanique! Naturellement ! Car
sinon comment qualifier une démarche,
une discipline, une clinique efficace qui produisent des résultats probants,
dont la qualité peut intégrer le substantif de soins et ce dans des délais
plus que convenables ?
Sortons des idées fausses la Psychanalyse est destinée à tous. Il n’y a pas besoin d’être malade
pour y recourir. C’est d’ailleurs un des paradoxes dans lesquels on l’a
volontiers fait tomber. Faisant d’elle une discipline légère pour désœuvrés
fortunés, et autres pseudo-penseurs d’opérette.
Le paradoxe étant ainsi fait, s’il n’y a pas besoin d’être malade pour y
recourir, comment prétendre qu’elle guérit ! Et ainsi la boucle est
bouclée ! La confusion quasi sémantique qu’on lui attribue dés ces
définitions, la limite à un simple espace de papotage pour bobo ! Mais le
pire, vous aller le voir, c’est que malheureusement de nombreuses pratiques se revendiquant
faussement de la psychanalyse, associées a des grandes écoles ayant pignon sur rue, le revendiquent.
Très vite celle-ci flirte de fait au confins de la philosophie mais Freud n’a jamais revendiqué le statut de
philosophie, encore moins de linguistique, son œuvre, sa préoccupation sont
essentiellement médicales, mais de fait et quasi immédiatement l’observation et
sa conception générale du phénomène humain fait que la méthode psychanalytique
se rapproche ipso facto des domaines de la philosophie.
Ainsi la psychanalyse par son objet d’étude est opérative puis par
conséquence spéculative, pourtant nous verrons comment elle en a presque perdu
l’objet principal. Mais encore une fois celui-ci à travers l’observation et l’interprétation,
entre autre des conflits et leurs
dépassements suit bien un but thérapeutique.
Qui dit papotage dit parole, et qui dit parole dit étude du sujet du langage donc linguistique, mais aussi éthologie (même l’observation des humains en
fait partie), sémiologie, et sémiotique, à ce sujet je conseille la lecture des
psychanalystes argentins. Papotage à un point tel, que certains détracteurs
vont maintenant jusqu’à reprocher à la psychanalyse de s’occuper d’une certaine
rhétorique de la linguistique ! Mais quelle stupidité ! Quelle mystification !
Quelle hypocrisie ! La psychanalyse ne se préoccupe pas de la linguistique,
elle l’utilise comme de nombreux autres supports ainsi précédemment nommés : la sémiologie la sémiotique,
l’éthologie, l’étude des rêves aussi, par exemple dont on parle peu, mais qui
ouvrent des espaces multiples.
Osons plus que
jamais dire la Psychanalyse guérit, dans le sens : « Débarrasser
d’une maladie physique ou mentale en ramenant à la santé » Et bien oui
c’est la prétention de la Psychanalyse,
du moins la méthode que je propose et qui revient aux fondamentaux.
Il faut revenir
à la base, au socle, assurément celle-ci s’est emportée, puis s’est engourdie,
pour se trahir ! Dans mon livre je
reviens sur les conditions de la création et de l’apparition de la
psychanalyse, je ne reviendrai pas sur cela aujourd’hui, bien que je le
développe dans le précis de psychanalyse en cours d’écriture.
Il n’y a donc pas
besoin d’être malade pour entreprendre une psychanalyse. Quel fameux paradoxe
sur lequel cet article n’aura pas le temps de répondre et renvoie au livre. Freud nous a livré un magnifique outil que l’usage,
le temps surtout et les luttes intestines ont dénaturé, preuve que son message et son œuvre
n’étaient pas aboutis, mais ne disait il pas aussi :
« Une Psychanalyse permet de finaliser
toute éducation ! »
« La
psychanalyse est une anarchie » car elle place ou replace l’homme au centre de sa
destinée, en lui rendant la liberté que de nombreux systèmes veulent lui usurper.
Elle gêne, elle dérange, ce n’est pas par hasard que tout est fait pour
qu’elle disparaisse, je me suis longtemps posé les questions de cet espace de
confusion qui arrange ainsi certaines communautés.
C’est assurément le Politikos qui s’oppose d’ailleurs au sôphrosuné, cela sera aussi
l’objet d’un autre article. Mais c’est bien le politique dans le sens de, là où
cela se décide qui m’intéresse. Le plus surprenant c’est que je ne pense pas
qu’il y ait eu une volonté, une injonction déterministe en ce sens, mais que la
confusion qu’elle même a créé et généré a suffit à l’enterrer, alors nous
avions ainsi livrés sur un plateau les démêles de notre propre
destruction !
J’ai inventé la psychanalyse lorsque
j’ai quitté l’hypnose ! Dit sans
ambiguïté Freud.
Je vais dans ce
bref article reprendre très brièvement ce que j’ai développé dans mon dernier
livre : « Changer et guérir vite grâce à la psychanalyse Méthode PAR » dans celui-ci je dénonce
le mensonge lacanien et la dérive que cela
a généré, qui fait qu’il est normal actuellement de considérer que la
psychanalyse ne sert pas à grand chose qu’elle n’est réservée qu’à une classe
de « décadence » ! Ce qui
malheureusement est encore vrai, ou que c’est un divertissement badin, qui ne
serait qu’un vaste papotage, celui-ci permettant
par complaisance de se confondre dans
son malaise , et en plus ne faisant qu’enrichir ceux qui se disent praticiens
de cet art intimiste. Et donc confortant ainsi tout cela.
Tout ne serait
que question de culture de mentalité, d’accès à l’information ?
Bien sûr que les
dérives communicatives sont sujets de lectures interprétatives, elles se
poseront naturellement pour ce thème central qui est celui de l’Épicure de « l’objet
sujet » psychanalyse.
Alors
que pouvons nous dire « du
parler » autour de la psychanalyse ?
Je vais montrer
comment les différents niveaux d’informations en proposent des lectures dont la
plupart sont totalement fausses.
Ainsi la
psychanalyse serait donc :
- Un parler si possible vrai, « un simple papotage » qui de fait a
au moins le mérite du soulagement.
- Un papotage exprimé autour de peines plus
ou mois refoulées dont le mérite serait d’être à minima exutoire ? comme : « Après avoir parlé, cela
m’a soulagé, je me suis senti libéré ! »
- Un papotage mieux abouti qui permettrait
de trouver des liens de causalité,
ainsi le timide pourrait dire « Et si la cause en était mon père, ma mère
ou autre ? »
- Et tout cela dans le cadre d’un échange
dans lequel un autre serait là qui est sensé écouter, payé par le prix des séances.
- L’autre
qui est là est il toujours présent ? Je pense à certaines formes de « psychanalyse
dite active » dans lesquelles l’autre n’est pas là et qui sous faux
prétexte de garantir l’autonomie de l’analysant par une heuristie, a fait
disparaître l’autre qui ainsi n’est plus
présent dans le cadre du champ analytique.
- Et puis s’il est présent écouter sert à quoi ?
A rien d’autre que cette obligeance de devoir dire ou pas, et dire quoi ?
Freud avait dit tout ce qui vient à l’esprit sans rien retenir, ce sont la « règle fondamentale et les association libres »,
l’un des soubassements de la psychanalyse, mais ces socles ne sont que la forme
d’un fond que seule une autre approche permet, celle que nous recherchons et
qui sont les raisons de sa migration de l’hypnose a cette nouvelle discipline. L’abréaction.
- Et puis s’il est là, est on assuré qu’il
écoute ? Cela serait le comble, mais c’est aussi malheureusement une
question sensée.
- Et puis tout cela est bien, mais est t‘on
assuré que cela garanti l’expression de l’émergence du refoulé ?
- Certains heureusement vont aussi plus
loin, et la psychanalyse serait ce qui
permet de trouver les liens de causalité entre un comportement et des origines.
Ainsi donc au delà comprendre que la psychanalyse peut parler du symptôme.
- A ce stade de nombreux psychanalystes et
donc bien sûr d’analysants se perdent se confondent, et c’est par là que Lacan
a embarqué le monde des confus.
- Car à ce stade les mêmes analysants disent
soit : « Expliquez moi d’où cela vient et j’irai mieux ! »
Ceci est totalement faux je vais en reparler, ou alors soit : « Je vais pouvoir me contrôler ! »
ce qui est tout aussi faux. Car rappelons la prétention est la disparition du
symptôme, pas simplement l’amélioration, et encore moins le contrôle ou le
détournement de celui-ci. Il ne s’agit surtout pas de créer par exemple une
somatisation, en déplaçant ce symptôme, comme parfois cela apparaît !
- Et puis certains à ce stade se targuent
de « la fameuse prise de conscience »
comme étant la panacée de tous les problèmes. Or cela est un leurre une
illusion d’optique ! Je vais à nouveau l’expliquer.
- Et puis in fine, très peu se souviennent
d’où vient la psychanalyse, l’hypnose ! Et des raisons pour lesquelles très
vite celle-ci s’en est éloignée pour devenir la discipline à part entière à laquelle
Freud a donné le nom. Et que je reprends et développe dans le cadre de la PAR.
Mais alors la Psychanalyse c’est donc cela ? Malheureusement Oui et
non !
C’est cela mais aussi surtout pas cela, car la
psychanalyse rongée par ses guerres intestines s’est éloignée peu à peu de ses
fondamentaux de son socle. Et puis Lacan dans le cadre de cette grande faiblesse
structurelle a proposé sa fameuse phrase : « l’inconscient est structuré comme un langage ! »
Et là tout le
monde s’y est engouffré car personne n’avait osé contredire, reprendre la
parole de Freud, lui s’y est autorisé avec une volonté ; et d’opposition
et de reconnaissance, comme je l‘explique dans mon ouvrage, ceci dans un
contexte épistémologique d’anthropologie structurale avec Levy Strauss et tous
les champs d’opposition éthique entre la psychanalyse et l’ethnosociologie
naissante.
Quand au début
de mes articles et travaux j’ai repris
l’ensemble des écrits de Freud, il m’est très vite apparu que celui-ci n’avait
pas terminé son œuvre appelons cela ainsi. Cette perception m’est venue particulièrement
à la lecture de l’abrégé de psychanalyse qu’il a rédigé, j’en conviens cette
perception n’est observable qu’en croisant les différentes lectures qu’il a
exprimé du psychisme entre autre à travers ses topiques, mais pas essentiellement.
La métaphore la
plus illustrante de cela est bien sûr l’image de l’arbre, la psychanalyse s’est
engouffrée sur une branche qu’elle a valorisé, développé à outrance, oubliant
le tronc d’où elle vient et qui la nourrit. Les travaux de Freud, et ceux moins
connus de Ferenczi. Ainsi le socle, la base, les racines, les fondamentaux qui
sont les raisons de l’origine de l’arbre et ce pourquoi il est là, personne, à
tord, n’a osé y toucher, à part Lacan qui en a développé une seule branche que
l’on considère à tord comme en étant le socle !
J’ai participé à
l’émergence d’une forme de réflexion qui pour repositionner la démarche « diénique »
(je nomme ainsi cela par translation aux
apports de Ferenczi sur la cellules et l’homéostasie) analogie de Freud a été obligé d’utiliser une suffixe d’actif,
pour ainsi identifier une Psychanalyse Active, mais c’est un pléonasme, comme
une redondance car la psychanalyse de Freud, de Ferenczi et même de Klein a
toujours été active.
Aussi je ne me
sursoirai pas sur ce terme « actif » qui est mal approprié que j’ai
redéfini et sur lequel je reviendrai. Je parle de la PAR méthode que j’enseigne
et qui s’inscrit dans le paradigme freudien, cette méthode est assez largement
augmentée des approches conceptuelles et cliniques de Ferenczi.
Pour rappel les
deux hommes ont le même profil se sont de médecins, scientifiques et psychiatres à la recherche de l’efficacité,
celle de la disparition du symptôme, donc de fait à la recherche de la guérison.
C’est cela qui
est oublié, méprisé par les lacanistes, car vraisemblablement trop vulgaire
pour eux, ces pseudos intellectuels de la psychanalyse qui ont fourvoyé tout ce
qui fait la réalité de cette outil sémantique thérapeutique ?
Alors simplifions les hypothèses de parole :
La psychanalyse comme toute démarche
cartésienne à vocation scientifique ou du moins que l’on peut créditer de tel, doit
obéir à la structure synthétique et analytique de cette démarche scientifique
allant de l’expérimentation à l’axiome, car comment démontrer, comme je
l’explique plus loin la notion de complexe d’œdipe, de topique, de fixation, de
résonnance. Comment modéliser des systèmes que dans le cadre de la PAR j’ai
nommé « Process », et qui permettent par ces modélisations de ré-expérimenter
l’outil thérapeutique dans des codes et des normes appropriables par les
psychanalystes en formation. Par contre la rigueur que la démarche scientifique,
applique en particulier celle des mathématiques est indispensable.
La psychanalyse PAR
intègre plusieurs principes de la thermodynamique comme les principes de
réalité, d’équilibre de transformation, d’économie, d’entropie, ainsi que des
modèles mathématiques comme les fractales, « fractales dites inversées »,
ainsi que la notion de dichotomie
Mais se pose
aussi simultanément une autre question
quel est « le sens économique » ? Quel est le but économique ?
Et ici je ne parle pas des moyens pour financer une cure analytique, mais essentiellement
de ce qui est propre à la démarche
psychanalytique. Systématiquement à la différence de très nombreuses approches,
la psychanalyse posera la question et en trouvera assurément la réponse. Cela
comme je le dis la place au rang des disciplines philosophiques et la caractérise
par le fait d’échapper à la moralisation
du discours, car rien ne peut échapper à la réalité quelque soit celle-ci et ses caractéristiques.
Eh bien ici en l’occurrence, il y a toujours une réponse au sens caché d’une
action, d’une attitude, d’une parole. Aussi surprenant que lorsque en thermodynamique,
on nous enseigne que rien ne se perd rien ne se créé tout se transforme, nous y
retrouvons de nombreuses similitudes.
Tous les
principes liés au fonctionnement des grandes lois de l’univers s’appliquent au
psychisme et cela j’y reviendrai. L’homme est régit par des lois organiques qui
obéissent aux principes définis et déterminés par celles des mathématiques et
surtout de la physique. J’attire néanmoins très rapidement sur la physique
quantique ainsi que sur les mathématiques appliquées comme « sur les
modèles discrets », comme les équations aux dérivées partielles, ainsi que
sur les tentations d’aller du monde quantique et de ce qu’il propose singulièrement,
vers les notions géométriques, que certains mettent à toutes les sauces, et d’ailleurs
sans y comprendre rien si ce n’est le mot qui fait référence aux quantas, et
donc au royaume de l’infiniment petit qui semble autoriser toutes les magies
opératoires, autant dévolues au domaine de la psychanalyse.
J’ai ainsi vu
certains jungiens s’y engouffrer ceux qui parlent de « l’Oméga, de l’alpha » et surtout
du « om mani padme hum. » Les fameux champs vibratoires si
chers aux jungiens ! Les champs vibratoires, les fréquences qui nous ramènent
à l’Anima aux archétypes et à ce fameux inconscient collectif !
- Bref ils
peuvent remercier la physique quantique de ce qu’elle présente comme complexité
d’informations et d’instructions nécessaires pour l’utiliser comme écran de
fumée. Bien que passionné par les rapports entre mathématiques et sciences
physiques tel le nombre d’or que l’on retrouve quasiment partout, à tout
instant loin de moi la prétention de savoir en parler plus.
- Bref cela
n’est pas la première fois que des substrats de pensées disparaissent,
s’amortissent ou prennent des formes qui ne sont plus celles qu’elles avaient initialement
La psychanalyse telle qu’elle a été.
- Bref, le fait que certains lui attribuent un négoce régulier avec la linguistique,
permettant d’opérer leurs réflexions
autour d’un détournement que la psychanalyse opèrerait sur des savoirs référentiels,
je pense à ce fameux inconscient dont la déformation de l’approche structurale
permet cela.
- Bref le fait
que d’autres utilisent la mécanique quantique autour des fameux champs vibratoires pour justifier
l’inconscient collectif «presque divin » de Jung.
- Bref enfin,
vous l’aurez compris cela n’a jamais été de la psychanalyse. Mais cela permet aux détracteurs n’en connaissant pas
le sens initial de traiter la psychanalyse d’ambitieuse non pertinente pour
l’accuser elle même comme d’un détournement de concepts des savoirs dire.
L’hypothèse de l’inconscient !
J’en
parlerai peu ici c’est un postulat, une réalité, que la clinique cultive en
permanence, et évoqué dans mon livre, mais j’y reviendrai.
La forme, ils ne parlent que de la forme, mais
le fond a été oublié !
Ainsi savoir dire, serait pour eux savoir penser !
Pour
certains le psychanalyste serait donc un linguiste, égarement fondamental dont
la source revient à Lacan. Et quand bien même, j’en profite, rappelant l’octroi
de la linguistique que l’on associe à la psychanalyse, que celle ci étudie, car
il semblerait que le seul objet de la psychanalyse soit réduit à l’observation
de l’usage de la parole. Mais j’en profite au passage pour rappeler que la
parole en elle même ne produit pas obligatoirement de sens, et encore moins
émet de la raison. Ainsi parler, utiliser le support de la parole, quelque soit
son intérêt linguistique ne garanti pas donner du sens encore plus de la raison,
mais souvent de la déraison. J’entends ceux qui se gaussent, arguant que c’est
justement cela l’intérêt, que de décrypter à travers tel ou tels mathèmes les
structures névrotiques que l’inconscient nous livrerait serait comme une sorte
de graal. Eh bien absolument pas.
Ce n’est pas
cela la psychanalyse, cela ne l’a jamais été rappelons nous les raisons du
départ de l’hypnose qui fini par devenir plus efficace que cette pseudo analyse
linguiste. Etudier le langage est un moyen d’accéder partiellement à
l’inconscient le langage n’est qu’un outil, Et là encore n’en déplaise.
La psychanalyse à la recherche
de son axe.
La meilleure métaphore est celle de
l’arbre dont on a coupé le tronc. C’est ce qu’a fait Lacan, il a coupé le
tronc, en développant une branche qui est devenue ce que l’on nomme toujours Psychanalyse,
mais cette branche encore attachée au tronc c’est devenu du lacanisme.
Le socle, la
base les racines ce qui constitue les fondements, les fondamentaux sont là,
sont toujours présents, c’est sur cela que la PAR a continué se travaux en
permettant au tronc de reprendre ses développements car ne confondons pas Fond et Forme !
Confusion faite
très fréquemment y compris dans les milieux universitaires et intellectuels où très souvent postulat et
théorème sont sciemment, volontairement confondus, nous le voyons notamment sur
la paternité de la théorie de la relativité restreinte ou générale.
Le fond c’est la
production de résultats, c’est à dire la guérison par la disparition des symptômes
ou un amortissement très confortables de ceux ci.
Il y a une confusion
quasi sémantique pour la recherche du fond, la raison pour laquelle la
psychanalyse a quitté l’hypnose et a été créé , est comment faire émerger le
refoulé de façon consciente. Nous nous sommes rendu compte que seule
l’abréaction le permettait.
- Le
fond c’est l’émergence du refoulé, et seule l’abréaction peut y parvenir.
- La
forme tous les moyens indispensables pour y parvenir.
La branche
lacaniste est une forme un moyen a destination de la recherche du fond
l’abréaction. Et non le contraire la linguistique est bien au service de l’abréaction.
Le socle le tronc ce sont les fondamentaux, la recherche de la guérison par les
moyens à disposition pour faire émerger le refoulé « le rendre conscient et ce de façon consciente opératoire ».
Avec la forme qui sont tous les moyens pour y parvenir, comme la linguistique
jamais l'exploitation d'un jeu de mot ne portera la bouffée abréactive il
pourra éventuellement apporter des émotions mais uniquement contemporaines à
celui qui joue avec cela sur le divan. De même qui sont bien évidemment des
indispensables permettant de repérer des lieux ou espaces , périodes, générant
des tensions, pour d ’éventuels repérages topographiques , eux aussi souscrivant
l’entrée aux abréactions auxquelles d’ailleurs les associations libres à partir
du rêve permettent d’accéder.
Combien me
disent « Je me suis déjà revu
enfant cela m’a ému » et d’autres réflexions de cette nature, mais de cela
la psychanalyse ne s’en préoccupe pas,
restant dans son prospect de l’inconscient, car ici nous restons dans le champ
conscient et c’est l’adulte cérébral qui est ému, ce qui est le piège où de
nombreux analystes tombent pensant qu’engendrer des émotions contemporaines
produits du sens pour les abréactions.
La pratique de
la psychanalyse de part ses fondamentaux a toujours été active, d'une durée
courte et surtout efficace de par sa thérapeutique ainsi que l’a rappelé la PAR
dans son approche conceptuelle et surtout clinique.
On a
ainsi fait glisser la psychanalyse de son coté opératif à un coté
spéculatif !
Simplement la
psychanalyse est animée par une mécanique, une essence qui s’est améliorée constamment
et progressivement. Elle va bien plus loin que le simple fait de faire
ressurgir des souvenirs pénibles enfouis dont l’importance a infléchi le cours
d’une vie. Les retrouver ne suffit pas, ils peuvent être oubliés, enfuis,
confondus mais s’il sont présents à la mémoire encore faut il accéder à la
mémoire inconsciente, l’intelligence de la méthode analytique fondamentale a
été de shunter cette mémoire consciente faite d’arrangements, et qui est
souvent fausse pour accéder à une autre matière hautement plus riche qui est le
contenu du refoulé, son intime, hautement plus riche mais qui rarement échappe
au fait journalistique de la mémoire consciente.
Mais restituer
le passé à la conscience ne suffit pas en imaginant qu’ainsi le patient se
donnerait les moyens de supprimer l’action inconsciente, cela est limité à la
prise de conscience. Exprimer par des mots ce qui a été vécu est un mécanisme
incomplet les raisons pour lesquelles on a quitté l’hypnose ce matériau nous
pouvons l’obtenir il faut que cela soit l’expression du refoulé donc de l’inconscient
La psychanalyse
ne va rien détruire, restera ce qui a été, mais j’invite le lecteur pour qu’il
comprenne le mécanisme a étudier ce que j’ai décris dans le mécanisme des
« Piles Mnésiques ». Ainsi
et aussi la psychanalyse ne créé rien, n’invente rien elle s’appuie sur la
réalité de l’être et de la singularité de ses vécus.
Car du
conflit il est rare que l’on n’en sache rien !
Il est évident
qu’à l’enfant orphelin devenu adulte nous n’allons pas lui inventer un père ou
une mère, mais par contre l’apaisement sera là, à savoir toute la peur la colère
la tristesse associée à l’autre qui n’est pas là, aura disparu, ou sera bien amortie.
Mais bien sûr
pour aboutir, développer et expliquer cela je rédige actuellement un
prolongement du chapitre itinérance qui sera beaucoup plus didactique expliquant par les cliniques, les liens, process
et lieux de l’activité et essentiellement du mécanisme propice à l’élaboration.
Tout ceci montre
bien sûr que la psychanalyse est une pratique avant tout un savoir faire. Que
l’essentiel repose sur la nature de gestion des liens transférentiels ce dont
le psychanalyse a la maitrise dans le cadre des principes d’activation que la
PAR lui apporte. Tout cela est développé dans le livre.
Et donc de fait
la psychanalyse ne pourra jamais être enseignée à l‘université. Bien sûr des
cours de pathologie de biologie, d’histoire du champ des névroses et psychoses
peuvent y contribuer dans le cadre des unités de valeur existantes.
Mai imaginez
vous être soigné par un médecin qui n’aurait jamais été sous la houlette d’un formateur. Et donc privé d’une supervision et
d’un contrôle qui s’effectue notamment lors de son externat où internat !
Pour en revenir
au souvenir celui-ci est rarement oublié, mais la portée du trauma est consciemment
difficilement appropriable encore moins pour l’analysant qui ne peut être sujet
et observateur. Donc même repéré identifié, cela ne réglera rien au symptôme il
ne disparaitra pas ainsi. Le souvenir agira de ce fait sans être présent comme
déclencheur volontaire ou non c’est ce que nous appelons « Un modèle effecteur », à savoir un
modèle qui génère des effets comportementaux qui se manifestent que nous percevons
ou pas, et souvent pire, que nous
pouvons même expliquer comme étant un trait de personnalité mais qui ne sont
que des adaptations névrotiques à une réalité non intégrée mais subit.
C’est à ce
moment que le timide nous dira, « mais non je ne suis pas timide, je suis pétri
d’humanité et qu’à ce titre je ne me mets pas en avant, je m’efface pour laisser
parler les autres », et la réponse bien sûr est : « Désolé mais
tu es timide et ta timidité est même pathogène, tu en es ridicule et
vraisemblablement lucide de tout cela ! »
Combien de
comportements plus ou moins reconnus par le propriétaire le sont pour lui comme
des marques qu’il peut même revendiquer comme étant son fond de commerce.
Accéder donc à ce matériau refoulé est l’exercice de la PAR, psychanalyse fondamentale.
Et de ce fait l’étude
et l’usage seul de la linguistique n’ont qu’un intérêt relatif, surtout dans l’interprétation
du jeu de mot que le psy en fera, car pour rappel et encore une fois le seul en capacité à
interpréter son matériau est le seul « analysant », le psychanalyste
n’étant qu’un catalyseur ou amplificateur. Alors que dire aux pauvres « analysés »
qui vont chez un ponte lacaniste payer des séances hors de prix pour entendre
ses interprétations comme des miséreux !
Nous sommes donc
ici dans l’acte, l’action et non dans l’intention que le verbe porte !
Ainsi nous pourrions dire que l’être est, agit par ce qu’il fait et que le
paraître est l’expression de la parole telle que Lacan décrit son inconscient.
C’est ainsi qu’il piège la démarche la limitant de façon conceptuelle.
Comment
cela fonctionne ?
Le
fond étant distinctement l’expression
du refoulé comment y parvenir ?
Le cadre
conceptuel fixé est en quelques mots celui qui est défini par la PAR :
« L’inconscient est structuré par et dans les émotions dans le cadre d’un vaste maillage
atemporel construit et structuré par l’ensemble des vécus de toutes
natures ».
Cet inconscient
bien évidemment est positif et négatif et non pas une vaste poubelle que
certains détracteurs s’autorisent à lui attribuer !
La PAR parle de
Process analytique. Le but la finalité de toutes les psychanalyses, enfin
celles dont le nom est d’usage ont une seule mission créer les champs
favorables aux abréactions.
J’insiste très
fortement sur ce point il n’y a rien d’autres, aucune autre finalité, sinon
nous rentrons dans les papotages évoqués dont la psychanalyse se passerait volontiers
ci dessus. Tous les moyens entrant dans les champs d’activation sont donc utiles
et indispensables.
Je le rappelle à
nouveau à ce moment du développement, Freud
à quitté l’hypnose car grâce à elle ces informations nous les avions,
mais elles étaient et le sont toujours, totalement inexploitables voire dangereuses,
car dire à un patient vous avez dit sous hypnose que votre père, votre mère a fait,
a dit ou qu’il qu’il vous est arrivé telle ou telle chose, peut sur le plan de
l’investigation judiciaire avoir un intérêt,
mais strictement aucun sur le plan thérapeutique. Car au delà du choc dont le
patient a été préservé grâce au refoulement nous allons renforcer encore plus les
défenses consolidant ainsi la distanciation de l’évènement. Rendant ainsi celui
ci plus indépendant plus enfoui à nouveau et encore plus refoulé, abimé par
l’agression nouvelle et de fait quasiment irrécupérable !
Cette action est
pire que tout. Dans le meilleur des cas nous pouvons si le psychisme est en
capacité à le recevoir et si l’amplitude et l’historicité du trauma le permet
n’avoir qu’une acceptation de bienveillance de réassurance, non seulement
inutile, vaine mais hautement dangereuses.
Le but étant
l’abréaction, sous transe hypnotique cela est totalement impossible car le psychisme
est shunté par le processus hypnotique. Dans le sens où le conscient est en
sommeil par les suggestions qui ont cet effet et le travail d’appropriation qui
est ce mouvement régressif est impossible nous observons cela dans les
phénomènes de progédience et régrédience indissociables et alternatifs, dans
lesquels le Moi vise l’objet dans une position pulsionnelle projective active,
et puis dans la régrédience un processus
qui est centripète et centrifuge dans lequel le processus tend à la régression
du mot à l’image. Le Moi tente de se maintenir de ne pas être absorbé par des
poussées pulsionnelles. L’image complexe d’une estime de Soi à travers le
Surmoi apparaît mais cela sera développé dans le Précis avec plus de détails
explicatifs. Ici dans le cadre d’un sommeil hypnotique cette relation
transférentielle étant inexistante les phénomènes décrits sont donc
inexistants.
Ainsi le
passage, le pont entre le refoulé qui est le vécu et son appropriation est
totalement impossible sous hypnose ! Et même si le thérapeute dit au
patient, au réveil vous vous souviendrez de la séance, cela ne répond à rien,
n’a strictement rien à voir, je le développerai ailleurs.
Il ne pourrait
donc apparaitre au mieux qu’un principe d’appropriation intellectuel inopérant
et dangereux. Imaginer que notre patient soit amené à intégrer telle ou telle déviance
alors que les processus de protection et de sauvegarde grâce au refoulement avaient
fonctionné.
Ainsi non
seulement le choc serait extrêmement violent et malheureusement des expériences
en ce sens ont eu lieu, accentuant la
rupture en amenant le clivage d’ordre psychotique, ainsi il ne serait pas rare
de voir le patient s’enfermer de façon brutale dans une rupture de nature
schizophrénique.
Freud bien conscient
de ces violences de réappropriation inutile que fabriquait l’hypnose a donc installé le principe de « libre
attention » avec la notion de « seuil
de vigilance qui s’abaisse grâce au divan » ainsi que celui de la « règle fondamentale ».
La PAR a intégré
les concepts d’utilisation du contre transfert que Freud n’a pas pu utiliser suffisamment,
la fin de vie par la maladie générant ce manque de temps d’expérimentation, mais rebondissant
sur les travaux de Ferenczi ne disait il pas « L’avenir de la psychanalyse passera par l’activité du
psychanalyste ».
« Le divan comme une épure ». Pour terminer ce rapide développement
sur la PAR, celle ci parle de Process car elle rationalise l’ensemble des
procédés et protocoles définissant et déterminant le cadre du champ psychanalytique,
les transferts, la maitrise et l’utilisation du contretransfert, les outils
d’autonomie que nous conférons à l’analysant et non à l’analysé avec les moyens
didactiques d’appropriation, les
interstices que procure « le pilier contingent » sa façon à permettre
ainsi à ce que le divan dans le temps de
son espace soit une épure de méthode, consacrée à l’essentiel dépouillé de ces
scories qui auront étés évoquées dans un autre espace d’expression. Le mot
« Process » étant donc comme il est défini par lui même :
l’ensemble des protocoles, procédures, règles activés dans le cadre de la cure,
et ce dans le cadre d’un champ clinique que propose la PAR au psychanalyste.
Ce sont ces
notions d’épure et de pertinence qui font qu’avec l’ensembles des protocoles de
la cure freudienne nous avons obtenu en optimisant les process et les articulations
entre, des cures hautement dynamiques réduisant ainsi de façon considérable la durée.
Observons à nouveau les dérives, et à qui, à
quoi servent elles ?
Ce qui est malheureusement
étrange c’est qu’il admis le contraire, c’est que cela est devenu l’inverse
totale, l’antonyme au lieu de chercher à
rendre l’analysant autonome dans son développement, les lacanistes l’ont piégé
dans la dépendance.
Dire de ce fait que la psychanalyse aurait pour rôle d’interroger
ces « savoirs-mémoires » en
les subvertissant, en introduisant l’hypothèse de l’inconscient pour montrer
leur mode de structure et, en retour, trouver à s’y formuler, est une vaste
supercherie, une manipulation qui convient à tous ceux qui n’ont
vraisemblablement rien voulut reconnaître des réalités de la psychanalyse.
Ainsi tous les mouvements gauchistes qui se sont engouffrés
dan les années 70 à la suite des travaux de Jung et sur les notions d’inconscient
collectif et d’archétypes ont créé pratiquement toutes les thérapies brèves en vogue
aux états unis et dont nous écopons. Mais qui n’ont pratiquement aucunes vertus
thérapeutiques, si ce n’est par le fait de sortir de chez soi de rencontrer
d’autres personnes…!
La question est pour quelles raisons ? Celles-ci ne
nous y trompons pas sont économiques, financières et politiques.
Ne l’oublions jamais comme je le précise dans mon livre, la psychanalyse
est une anarchie, elle repositionne et
défini l’homme comme étant un être responsable libre de sa pensée. Et cela
n’est pas admissible, notre société sous le système de la démocratie n’est pas
structurée ainsi, elle n’est pas encore prête à autre chose. Il y a toujours
quelqu’un qui est là à contrôler placé lui même sous le contrôle d’une autorité
et d’ailleurs qu’il le sache ou pas.
Alors imaginer la psychanalyse qui dit à l’individualité :
« Libères toi de tes jougs, découvres ta nature intime et développes là dans
le cadre des systèmes lieux de ton évolution ! » Cela ne se peut pas se dérouler de cette façon, la société
normative ne forme pas ainsi ses citoyens !
D’ailleurs je vous suggère de voir l’ensemble de vos lieux d’évolution,
vous constaterez que partout c’est ainsi construit pour qu’il y ait un référent
qui de fait est un censeur.
Pour la psychanalyse vous l’avez compris cela est
l’expression d’un Surmoi sociétal. Et oui notre système actuel considère et
vraisemblablement à juste titre que l’individu n’est pas un être qui doit être
autonome, et d’ailleurs l’est il, comment évaluer cela ? Il y a trop
de critères suggestifs d’évaluation.
De ce fait incontestablement et encore une fois : la psychanalyse incarne et doit rester une anarchie ! Cela à ne pas confondre avec les rebelles de toute catégorie,
« fumeurs » en tous genres de toutes substances, re-faiseur de société,
ces rebelles sont des personnalités
immatures. Ceci je le développerai dans
l’article sur l’éducation. Ne pas confondre un rebelle et un révolté, l’un est
l’expression de la névrose !
Je le répète inlassablement sur le divan la parole doit être
libre, elle doit circuler sans retenue, dans l’exercice de la PAR « le travail de divan tend, et devient une épure » dans le sens premier :
aller à l’essentiel de ce que l’épure définie simplement par ce qu’elle est.
Elle est l’expression du sens qu’elle veut donner par ce qu’elle est.
Nous
voyons ainsi le détournement de la fonction première et principale.
La Psychanalyse n’est pas une science, même si elle se doit
de recourir à une rigueur scientifique dans sa démarche et pour reproduire les
process qu’elle décrit comme le fait la PAR, mais une pratique je le définis à
de nombreuses reprises. Mais les lacanistes n’ont plus de pratique plus de
savoir être psychanalyste c’est la raison que la formation dite « de la
passe » est un leurre.
La psychanalyse est dynamique, active, fondamentale dans le
cadre de la PAR elle permet au divan de trouver son rang d’épure, cela je le
préciserai dans de futurs articles. Nous sommes dans le cadre d’une relation
d’alliance entre les savoirs de l’analysant de fond son histoire et de forme le
psychanalyste garant de la méthode des socles fondamentaux.
Le psychanalyste exerce dans un cadre ensemble le psychanalyste
et l’analysant sont actifs, ils sont ensemble simultanément émetteurs et récepteurs,
tout est en innervation rien n’est neutre. Sauf la neutralité bienveillante…
Bien sûr !
Mais certains disent au delà ! C’est à nouveau un piège
pas au delà, mais au dedans, là ici et maintenant pas au delà. Le langage est
utile mais ce n’est qu’un verrou, un outil il n’est que la forme nécessaire à
la recherche du fond.
Une science universelle de l’homme.
Tout le reste n’est que calembredaines .Qu'ergotages
intellectuels, ainsi la psychanalyse est tombée dedans le piège lacanien et
elle a entrainé tout le reste, les intellos, les bobos qui se sont fait piéger
et spolier !
Freud a quitté l’hypnose car elle n’était pas suffisamment efficace
pour s’attaquer aux psychopathologies. Mais attention je ne m’insurge
absolument pas contre l’hypnose et les
excellents hypno thérapeutes vers qui d’ailleurs j’adresse de nombreuses
personnes soit par exemple pour préparer un examen , un accouchement ou autre, eux savent aussi comment circonstancier le
champ de leur intervention.
L’ensemble des vécus étant positifs et négatifs ensemble,
l’inconscient tels que je le précise n’est pas que cette caricature que l’on
prête à celui de Freud. Le réduisant à une accumulation d’éléments négatifs.
L’inconscient est l’ensemble de nos vécus il est donc homéostatique, entropique,
dynamique en mouvance constante et hautement évolutif.
Mais rappelons aussi que la psychanalyse qui est un corps
constituant des disciplines psychologiques n’est pas une doctrine fixée une
fois pour toute. Ainsi certaines notions ont été abandonnées alors que d’autres
apparaissent. La psychanalyse intègre les avancées de la biologie de la médecine
et les concepts et cliniques psychanalytiques se clarifient progressivement
sous l’effet des observations de leur application et de la recherche.
Comme je l’ai écris à plusieurs reprises, la psychanalyse
comme toutes les disciplines que l’on nomme
sciences humaines n’est pas dogmatique. N’oublions jamais que ses théories ne
sont que des hypothèses, je mets quiconque de démontrer par exemple les notions
de topique ou de complexe. Lorsque les hypothèses peuvent être modifiées
amendées complétées, nous les affinons comme c’est le cas de la PAR qui est ancrée sur les travaux de Freud
et de Ferenczi principalement.
J’approfondis
actuellement de nouveaux modèles en mathématiques et physique permettant de
mieux raisonner la PAR, les topiques en sont, les fractales que j’utilise la
thermodynamique avec les notions d’entropie par exemple mais il faut encore mieux définir les lieux de l’activité
du psychisme. Surtout davantage décrire les lieux de l’activité du psychisme en
séance psychanalytique pour en définir plus récemment les principes actifs de
fonctionnement. L’esprit n’étant pas un lieu bien que des recherches en médecine
semblent isoler avec précision ces zones d’activité
Quel épilogue pour ces péroraisons ?
Bien sûr nos Psychanalyses étant autant de cheminements, la
Psychanalyse en elle même étant un sujet d’autant d’études et de réflexions, elle
n’est pas figée, ainsi les pratiques, les observations vont continuer à
développer les modèles et les cliniques.
Mais comment savoir
être psychanalyste ? La formation est le socle fondamental qui permet dans
le cadre du transfert d’utiliser tous les leviers. Pourrait on imaginer un
psychanalyste peu, voire faussement abouti, accompagner à « élever »
la personne (sachant que c’est l’analysant qui accompli ce chemin), être
l’autre présent là dans le cadre de ce concept d’alliance. C’est la phrase tant
incomprise de Freud , une « Psychanalyse
pleinement achevée » qui y répond et protège l’analysant, il parlait
bien alors de l’analyse didactique base unique et socle de la formation.
Il y a dans toutes les disciplines des spécialistes comme un
menuisier qui devient ébéniste, puis d’art et qui travaille inlassablement le savoir
être, face à la matière mouvante changeante qu’il travaille. Il en est de même
pour le psychanalyste qui a un moment est « évalué -ensemble » « Apte à Être », supervisé en
permanence par ses pairs à vivre constamment ce psychanalyste garant de la neutralité
bienveillante, capable d’exercer et de pratiquer la PAR qui actuellement est
une expression aboutie de la psychanalyse.
Au décès de Freud ses travaux sont restés en jachère par
peur, par manque de raison réelle d’y
aller. Finalement personne n’a repris l’architecture, les travaux se sont
orientés plus ou moins uniquement sur des méthodes, des spéculations
intellectuelles, des nosographies, des rhétoriques. Des écrits il y en a à
profusion.
Mais sur le fond, la structure, l’architecture, la matrice,
le néant ! Lacan a vu un développement autour de la linguistique naturellement
dans l’ère du temps du tout structuraliste. Il a de par son statut de
psychiatre, sa personnalité, entrainé tour le monde, le petit microcosme de la psychanalyse
qui s’y est engouffré, et les courants freudiens se sont ainsi fait dépouiller.
Il a pervertit la vision de ce qu’elle est, rendant,
vraisemblablement involontairement, un discours commun qui dise d’elle qu’elle
n’est que confabulation superflue. Oubliant que les créateurs qui étaient médecins cherchaient la notion de guérison.
Le pire c’est que l’on pourrait penser qu’il s’agit d’une exception
française, malheureusement il y a longtemps que les américains sont partis dans
un vaste mélange dont eux seul ont le secret dans lequel la vrai psychanalyse
freudienne de divan a peu de place au profit des thérapies dite de New Age que
nous imitons avec ce que nous nommons thérapies brèves. Brèves oui mais à
répétition et ce durant…
Mais Lacan a entrainé aussi d’autres milieux intellectuels,
nos amis psychanalystes russes et argentins ne jurent et ne parlent que
lacanisme, entrainés par la brillance intellectuelle française, la « french
touch » a fait là aussi des dégâts. N’oublions pas que nous sommes le pays
des lumières …
Le lacanisme a donc fait école bien au delà de nos
frontières et maintenant parler de la psychanalyse fondamentale comme l’est la
PAR, relève d’un défi majeur, mais tout à fait pertinent, car porté par
l’intérêt que chacun y trouve, les premiers étant les analysants qui enfin
trouvent des réponses, et les psychanalystes qui reviennent se former.
L’utilisation pour certains d’appellations de « Freudien »
rend ainsi la confusion totale, cela obéit à une logique de communication
entrainant et maintenant de fait la méprise dans l’ensemble du public y compris celui qui se dit « averti ».
Malheureusement les négationnistes à la vertu de la psychanalyse
ont trouvé source à matière dans les propos de Lacan, contre toute sa volonté
ce champ des exceptions qu’il a ouvert lui a échappé, entrainant la brèche des
dérives.
Une dérive autre fréquemment usitée, le psychanalyste serait
muet ! Une contre vérité assurément, Freud parlait et parfois même
beaucoup tant il était didactique, Lacan a fait que les lacanistes ne parlent
plus faisant de la parole ainsi un objet qui serait devenu sacré et mystique,
« Le psy m’a parlé ! Ha
bon et que t’as t’il dit ? Que je jouais
un drôle de Jeu ! Ha bon et comment écrit il le Je ? » Ceci
est typiquement lacaniste ! Un grand classique même !
Nous voyons combien
la rhétorique qui est celle des jeux de mots/maux qui s’est installée comme
étant l’inexact Graal va ainsi rendre
totalement impossible l’abréaction, assurant de fait des séances et des séances
dont profiteront… Les lacanistes mais assurément pas le patient.
« La
sacro sainte » parole du psychanalyste est là
encore un sacré mythe dans lequel les lacanistes nous ont fait tomber et qui
souvent masque les incompétences dues à une non maitrise du contre transfert
pour activer l’abréaction comme le faisait Freud.
Et autour de la parole et du silence toujours pour continuer
à développer sur le fond et la forme et comment le langage peut par son
abondance noyer et de façon constante cette notion de fond et de forme. Parler n’est pas
raisonner ni donner du sens inévitablement
comme je l’ai dit à maintes reprises. Quant est il de nombreux qui se nomment
psychanalystes et de leur pratique quant à cela ?
Beaucoup sont des parleurs, des écriteurs de la psychanalyse
mais peu sont des praticiens des cliniciens. Pour les personnes déjà inscrites dans la démarche d’une cure psychanalytique je
les invite à observer au delà du transfert car je ne sais pas si dans ce contexte
nous pouvons le nommer ainsi, le lien qui unit le thérapeute à son patient.
Beaucoup de parleurs et d’écriteurs se pensent théoriciens à vérifier si
l’abondance de cela ne redondance pas sur du vide !
Observons combien le silence est bien pratique, la plupart
des analysants qui viennent me voir après des années de soi disant analyses précisent
à peu prés la même chose, « mon psy ne parlait pas ! »
En approfondissant très rapidement la nature des relations établies par cette forme de communication il y a bien un lien de
subordination très net dans lequel l’analysant se trouve, c’est obligatoirement
une situation de dépendance et
d’infériorité automatique posée comme un évidence dans la pseudo-cure de ses personnes pour tenter de
fonctionner. L’analysé par son psy et comme je l’ai écrit dans mon livre ne
voulant le décevoir en attendait en même temps la bénédiction.
Freud ne parlait-il pas de la neutralité bienveillante. Mettre
son analysant sous un principe d’autorité insidieux car non posé, qui serait que seul le statut de la cure analytique
conférerait un pouvoir au psychanalyste
est une duperie. Ce n’est pas de la neutralité c’est de la subordination. Sous
couvert de son statut ainsi le psychanalyste maintient son patient que je ne
peux nommer analysant dans la dépendance. Comment ensuite approfondissant ce lien, ces personnes
se sont rendu compte que le
psychanalyste volontairement ou non je préfère la deuxième hypothèse avait
établi un lien qui une fois décrypté s’avérait être un lien de peur !
La peur ! Combien de démarches
reposent sur ce principe de peur !
Sans le dire bien sûr, imaginez vous un psy reconnaître cela
ou un analysant en prendre conscience, quelle violence. Peur du regard, peur de
la parole inexistante, peur du jugement, et regardez bien autour de vous
combien de psys dans leurs attitudes, tons de la voix, gestuelle, environnement
du cabinet etc posent ainsi leur superbe
prestance pour masquer ainsi par la
forme leur non maitrise du fond. Ces psychanalystes sous pseudos de théories et
de papotages ne sont pas des thérapeutes mais surtout pas des cliniciens.
La clinique psychanalytique à laquelle Freud nous a préparé
oblige à la mise en place par le contre transfert et celui de la neutralité bienveillante
à l’optimisation des process que la PAR propose et défini comme étant le protocole
élémentaire, faisant du divan une épure, que nous soulageons des scories
indispensables (que nous allons traiter ailleurs et autrement), pour qu’ainsi
et seulement ainsi aient lieu les fameuses abréactions.
Pourquoi la neutralité bienveillante, pourquoi une psychanalyse
pleinement achevée ? Tout est posé dans ce matériau qui ensuite a été oublié, déformé. Certains théorisent ce positionnement
de subordination (mais le patient est privé de cette information on ne lui dit
pas cela), comme volontaire permettant
dans le cadre du contre transfert d’interpeller les résistances pour les faire
remonter.
Cela est une grave erreur de méthode la première leçon quand
je forme un psychanalyste est de lui enseigner qu’une psychanalyse ne peut
fonctionner à son départ que sous le primat du transfert positif, celui-ci
devant obligatoirement se démultiplier par la suite dans ce que nous
appellerons les transferts multiples.
Démarrer donc sous le transfert négatif que génère la
dépendance crée, activée par l’ensemble des peurs qu’active les psychanalystes écriteurs
est donc une erreur de méthode ce qui explique de façon simple pourquoi le
rallongement des cures, qui deviennent interminables pour ne pas produire de résultat,
et malheureusement elles n’en produiront pas plus que les fameux papotages
évoqués au début de cet exposé. ! Pour mémoire à ceux qui ont suivi une formation
didactique il est à peu prés impossible d’amener une cure à un transfert
positif si elle est installée depuis le départ dans le cadre d’un transfert
négatif.
La parole ou la non parole (pour ceux qui inscrivent leur
analysant dans cela) a donc un sens principal
au centre de la cure, c’est l’outil d’activation par lequel ensemble dans le
cadre d’une relation d’alliance analysant et psychanalyste œuvrent au bon cheminement
de la cure pour sa réalisation, c’est pour rappel ce qu’utilisaient Freud ou
Ferenczi.
J’écris
sur ces sujets dans le prochain Précis, et aussi sur d’autres notamment sur le
droit d’utiliser le terme de soin est de
guérison sans être attaqué d’usage de médecine délictueuse ? Surtout face
à des pathologies telles les névroses, psychoses ! En reprenant l’ensemble des
écrits des acteurs principaux, la PAR revient à ces fondamentaux au socle
d’autres aussi parlent bien de la Psychanalyse fondamentale, je tenais à le préciser car la psychanalyse est bien performante, utile,
elle est un des rares moyens à la libération de l’homme dans le cadre de son
cheminement personnel et collectif, n’oublions jamais elle doit rester une
Anarchie !
Notre approche
s’appuyant sur l’ensemble des travaux de Freud, ne les contredit pas mais les
amplifie et trouve le coté dynamique que les lacanistes lui ont fait perdre. La
PAR raisonne les concepts et les cliniques par des outils méthodologiques en
accord avec les fondamentaux mais adaptés et développés.
La base, le
socle de la Psychanalyse comme je le décris dans mon ouvrage précédent, est
donc bien la recherche et la production
d’abréactions. D’aucun la confondent avec les prises de conscience et s’arrêtent
là, ne connaissant pour la plupart pas l’existence de cet autre matériau que
nous recherchons à l’écoute de l’inconscient.
Cette
abréaction, il n’y a que des psychanalystes dûment formés qui peuvent y prétendre, cantonnant ou
donnant raison aux détracteurs qui ne l’installent que dans un vaste papotage. Je
propose d’ailleurs de se référer à la définition qu’en donnent Laplanche et
Pontalis, définition que j’ai précisée sur la portée et la temporalité que l’on
attribuait à l’abréaction pour la compléter et l’augmenter dans sa pertinence.
Alors il est
vrai que dans la jungle des appellations, des écoles il est difficile de s’y retrouver.
N’hésitez pas à revenir pour savoir qui est formé à a PAR qui oblige à un
parcours scrupuleux. Inutile de le rappeler c’est la formation didactique qui
peut assurer à l’analysant la qualité qui est celle d’être psychanalyste. C’est
une longue pratique qui repose sur la transmission du savoir être psychanalyste et savoir pratiquer la
psychanalyse, pas écouter vaguement un papotage !
Et puis l’inconscient
que décrit la PAR est un prolongement de celui freudien, il est pour rappel ce
vaste maillage atemporel constitué de l’ensemble des vécus, structuré par
l’ensemble des émotions. Il est tout sauf négatif ou régressif, il est évolutif,
récessif, fait d’associations constantes de réorganisations au gré des nouveaux
vécus, il est totalement homéostasique, jamais en équilibre, c’est son principe
d’entropie qui garanti à la libido en tant que source du vivant au vu de la
psychanalyse d’animer le psychisme dans cet axe phylogénétique, et totalement
autonome !
Ce sont les
matrices de croissance de Ferenczi qui développent et raisonnent le mieux ce
cheminement libidineux, qui oblige sans le décider le sens du vivant, ainsi
notre espèce ne peu échapper à cette ontogénèse. C’est à la libido qu’est
dévolue cette tâche elle anime toutes ses dérivées dans un seul axe vectoriel
dont l’ultime but est la disparition de l’être pour l’amélioration de l’espèce.
En ceci la
libido peut nous échapper en partie mais en partie seulement, je développe cela
dans le précis, mais soyons assuré que nous ne pouvons pas lui échapper, que
seuls ce qui par ses dérivées deviennent
les pulsions, compulsions, puis les différentes pathologies, elles
rentrent pleinement dans le cadre psychanalytique.
La définition qu’en
donne la PAR et qui est sa base constituante :
« La
psychanalyse est un art intimiste, une extraordinaire introspection très
performante, et si nécessaire a portée thérapeutique, et qui
au-delà d'une méthodologie à caractère scientifique, attribue à l'être le
maximum de moyens pour trouver sa plénitude en sa quête de devenir maître
dans ses choix. C’est à ce jour ce qu’il existe de plus pertinent et complet en
matière de « travail sur Soi ». Une psychanalyse a une fin, mais les
outils de développement intellectuel et de l'appréciation d'une nouvelle élaboration
restent acquis a jamais. »
Lien sur le site de mon livre : Changer et guérir vite grâce à la psychanalyse.