vendredi 31 août 2018

La psychanalyse hautement performante. Suite N°1

                 La psychanalyse hautement performante.  Suite N°1

                       Psychanalyse fondamentale méthode PAR

                         Et si les détracteurs avaient eu raison !




La psychanalyse depuis sa création flirte par ce qu’elle est, avec la médecine, la psychologie, la science et la philosophie.

Cet article vient compléter et s’inscrire dans une série qui démarre avec l’article : « La psychanalyse hautement performante » qu’il peut être utile de consulter pour comprendre les articulations de raisonnement, et se situe entre les deux ouvrages : «  Changer et guérir » « Précis de psychanalyse » aux éditions Maïa.

Quand on parle de psychanalyse on ne sait pas ce que c’est, ou bien l’on croit tout en savoir, et on se trompe la plupart du temps. Car la Psychanalyse n’était pas aboutie et toutes les branches adjacentes ne sont pas de la psychanalyse.

Depuis plus de trente années je développe mes réflexions et travaux sur l’idée au départ puis rapidement par ma pratique, que la psychanalyse n’était pas aboutie, pas finie, comme en suspend. Mais flirtant à l’orée de l’ensemble de ses domaines précités elle a entretenu une nébuleuse qui lui a servi un peu, mais l’a surtout profondément altéré, par les zones de confusions créés.  Offrant à ses détracteurs tellement de possibles attaques que les quotidiens de la presse en font régulièrement des gros titres pour ainsi engranger de nombreux bénéfices sur de belles attaques inopportunément fondées.

Et malheureusement, ils ont raison, que ce soient nos intellectuels branchés et philosophes de touts poils se croyant utiles de leurs commentaires, qui ont bien raison de se faire gloriole  ou autre, car la psychanalyse dont tout le monde parle offre tant d’incomplétude !

Et le pire … C’est que Freud le savait !!

J’ai depuis plus de tente années, entouré d’autres praticiens formateurs, toujours eu cette intime conviction d’un extraordinaire outil de travail, d’une rare efficacité qui n’était développé que  très incomplètement, et surtout  pas totalement dégrossi, finalisé.

Ainsi offrant par ses incomplétudes tant de flancs à autant d’attaques, alors remercions les détracteurs car ce sont vraisemblablement eux qui en disant à peu prés tout et n’importe quoi sur un sujet non bordé aux limites improbables et à la fonctionnalité incertaine, n’y apportent ainsi que  du bonheur, car  grâce à eux au moins on en parle toujours !

Et puis n’oublions pas nos amis lacanistes qui en ont fait une espèce de curiosité anthropologique de la pensée parisienne post-68, une sorte de curiosité archaïque très succédanée, mais qui a encore, et  nous ne savons comment, le vent en poupe. Mais peut être est ce tout simplement par le fait que certains milieux aiment se nourrir d’apparence et les lacanistes même sans le savoir en sont passé maitres.

Lacan avait pourtant tout dit et avec son contraire, lorsqu’il a déclaré : « Ne faites surtout pas le clown » cela, dans une de ses fameuse sortie : « Regardez ma télévision, je suis un clown, prenez exemple là-dessus et ne m’imitez pas ! »

Et le pire c’est que Freud le savait ! 

Il faut un œil averti pour comprendre que dans son dernier ouvrage « Abrégé de psychanalyse » paru en 1938 œuvre posthume, il savait la discipline encore en finitude, mais l’organisation institutionnelle l’avait dépassé.

Lacan aussi l’avait vu et compris il en avait assimilé la richesse, mais a scié le tronc, embarquant l’ensemble sur une branche totalement éloignée de la psychanalyse qu’il a fini par totalement dénaturer l’objet et sujet psychanalyse.

Cela je l’explique et le décrit dans mes deux précédents ouvrages : « Changer et guérir vite », et « Précis de psychanalyse ».

Ce court article, suivi d’autres vient simplement comme une charnière pour préparer le troisième ouvrage dont l’objet est de finaliser la présentation que fait la  PAR de la psychanalyse.

La PAR a prolongé le développement de la psychanalyse. Offrant un modèle reproductible pour des résultats réels et rapides sur tous les terrains qui relèvent de la psychanalyse. Que cela soit comme le disait Freud parachever toute forme éducative, guérir de troubles dérangeants, comportementaux, névroses ou même psychoses, et surtout trouver, valoriser et développer le Moi intime.

Cette architecture séquentielle (la PAR), qui va permettre des « ACPA » (abréaction conscientisée pleinement aboutie) est reproduisible et reconductible, faisant  de la PAR son universalité. Les formations didactiques participent à cette organisation. La PAR qui est une des expressions de la psychanalyse fondamentale a nettement délimité la fonctionnalité de la psychanalyse par la précision de son objet : comme compléter la notion d’abréaction ce qui est le fond, et en décrire tous les process d’accès, ce qui relève de la forme, l’ensemble de la discipline étant structurée par l’architecture séquentielle que propose la PAR.

Je reviendrai par une série d’articles sur un explicatif qui trouvera sa finalisation dans le prochain ouvrage, mais comme je l’ai écrit dans le précèdent il y a depuis le départ une confusion de fond et de forme

Et le pire c’est que Freud le savait ! 

La psychanalyse avait défini un état mais pas la technique. Elle avait donné une autre dimension dans la compréhension du psychisme mais pas défini réellement les moyens d’y accéder ni véritablement ce qui était sa finalité.

Mon second ouvrage décrit les raisons de cette errance, à travers notamment les échanges entre Freud et Ferenczi. Aussi de cet état de la discipline  décrit et défini, les écrits autour de la psychanalyse n’ont fait que de raisonner un concept, mais non une pratique, la rendant active pratiquement uniquement « lorsque l’art s’exerçait », mais cela faisait entrer tellement de corolaires, d’aléatoires que de suite elle a quitté toute velléité d’approche avec les sciences réelles.

La psychanalyse, celle que je décris, pour laquelle j’ai formé et que  nous pratiquons, est performante dans le sens où elle produit des résultats et cela revient bien sûr à évaluer ce qui relève de l’observable, et surtout dans des temps beaucoup plus courts qui  n’ont plus rien à voir avec les psychanalyses classiques et passives.

Car comme je l’ai à maintes reprises écrit les sciences humaines ne sont pas des sciences, elles « chapardent » cette appellation pour se donner une caution scientifique de respectabilité, par l’emprunt systématique à un mode de raisonnement, et des procédures de raisonnement communément admis, mais cela n’est que de la forme, le fond qui est le substrat n’est pas palpable, alors que des équations, des molécules, des photons se prêtent à la réelle observation et quantification.

Le psychisme tel que le décrit la PAR s’inspire de celui freudien, mais en précise des points de compréhension des mémoires notamment, et  des routines aussi. Mais je laisserai volontiers certains se voulant  philosophes parler de la statique, car ils ne savent pas comment fonctionne la psychanalyse aboutie. Les débats continueront donc à raison, tant que notre démarche n’aura pas assurée une autre lecture.

Ainsi les détracteurs continueront à alimenter les ventes de quotidiens, pendant que nous pourrons continuer à faire connaître cette finalisation de la discipline. Indirectement ils nous posent la question de l’efficacité, car une psychanalyse en PAR apporte des résultats, ceux-ci se vivent et se mesurent aussi. De ce fait pour en revenir aux résultats les seuls réellement observables par les faits, est ce qui est vécu, cela est évaluable, mais pas quantifiable.

Mais comment encore apprécier un mieux être ? Comment d’ailleurs la psychiatrie est elle évaluée, quant à la pertinence de ses productions ? Par les psychiatres bien sûr et sur quels critères ?

La psychiatrie dans ses enseignements actuels se pose d’ailleurs et à juste raison la question des outils de sa propre mesure, et notamment qu’est ce qu’un bon outil de mesure. Ainsi existe il des calibrages précis disponibles et fiables ? Cela  pose notamment les questions de pertinence, de fiabilité, et d’échantillonnage. Je  reviendrai dans mon troisième ouvrage sur l’évaluation en psychanalyse.

Ainsi nous en revenons dans ces disciplines « psy » à ce qui relève de l’objectif vérifiable. Ce que je me suis entrepris de préciser dans mes deux ouvrages, et qui sera renforcé  dans le troisième.

La PAR psychanalyse fondamentale, bien consciente de cela s’appuie sur des témoignages simples mais parlants, d’ailleurs Freud a été le premier à le montrer, il faudra se tourner à nouveau vers ses écrits, je pense entre autre vers « 5 psychanalyses ».

Il n’avait pas abouti sa technique, et  comment y aller, comment faire ? Cela n’a jamais été déroulé finalisé.

La PAR a sur le fond développé ce qui relevait du rôle et de l’action d’efficacité de la psychanalyse, ainsi  ce qui lui vaut le terme de thérapeutique. Elle a sur la forme précisées et complétées les modalités d’accès à ce matériau inconscient qui est refoulé.

Car beaucoup pensent que la finalité est de rendre conscient ce matériau enfoui, mais ceci est inexact, car incomplet. La finalité est de produire des abréactions conscientisées. Actuellement la psychanalyse classique y parvient de temps à autre, mais cela est soumit à de tels aléatoires, qui relèvent de nombreuses circonstances, dont le savoir faire du praticien.

C’est bien évidemment  dommageable pour l’analysant qui a la sensation d’errer, de tourner en rond. Et le praticien, surtout s’il s’est engoncé dans une posture taiseuse d’intellectuel intouchable, comme les psy savent si bien le faire, ne pourra jamais raisonner autrement que dans le cadre de la névrose de transfert, que je décris comme étant inexistante, mais très accommodante à ce stade. D’ailleurs à ce propos j’ai expliqué dans mon précèdent ouvrage pourquoi je considérais que la névrose de transfert n’existait pas, mais qu’elle était bien utile à ces praticiens inoperatifs, comme un refuge même pas ultime, car instauré par eux dés le début des cures, pour une protection.

La forme de la PAR s’appui sur le socle freudien de la règle fondamentale, des associations libres, de la neutralité bienveillante, de l’interprétation des rêves (à ce propos, il faut préciser que seul le rêveur peut interpréter son rêve, l’analyste est avec lui en trouver les clefs et codes, et d’ailleurs ceux-ci ne sont qu’un des modes d’accès, ils ne sont jamais résolutoires par eux-mêmes)

Se sont rajoutés très rapidement dans la PAR de concepts nouveaux, comme ceux : de mitoyenneté, de fonction miroir, de placenta analytique, de souvenirs pillistiques. Le divan est considéré comme une épure, pour permettre la thaumaturgie. Tout cela est porté par des nouveaux supports tangibles de communication.

C’est la raison pour laquelle l’architecture séquentielle permet de comprendre et de maitriser la cure, par les éléments précis d’observation qu’elle seule autorise.

La psychanalyse classique a donc cultivé son image et son tombeau, comme : « Cela ne sert à rien, n’est réservée qu’à une élite de salon ». Alors que c’est tout autre chose, une incroyable efficacité, que la psychanalyse fondamentale a su trouver pour proposer des démarches pertinentes et de courtes durées.

Et le pire … C’est que Freud le savait !! 

L’activation que Freud cherchait tant, et que Ferenczi a sans cesse expérimentée, est ici décrite et maitrisée, car une psychanalyse ne peut fonctionner sans cette activation. Lacan  faisait le clown, mais même s’il activait de fait ainsi, malheureusement cette mise en situation par le burlesque seul, lui échappait de fait.

La psychanalyse peut être ce que j’ai décrit dans le premier article de cette série : « Un salon agréable, un papotage qui a des actions exutoires spontanées, ou immédiates, des élaborations de liens de causalité (encore faut il que ceux-ci soit les vrais !), et des abréactions.

Mais n’oublions jamais que  la psychanalyse freudienne n’existe que parce que Freud avait compris que tout cela était insuffisant et les raisons qui lui ont fait quitter l’hypnose se nomment très clairement l’abréaction, dont ont a cherché « vainement » les protocoles pertinents. J’ai considéré que la production de celles-ci était trop aléatoire car pas suffisamment définies et précisées, c’est donc ce que j’ai fait en définissant et conférant ce principe aux « ACPA »  et en reprécisant les temporalités de ces fonctions.

La psychanalyse fondamentale qui est l’expression de la PAR, oblige les psychanalystes a une profonde remise en cause des certitudes de leur incomplétude et beaucoup font l’effort de venir se former à cette démarche innovante, que les analysants (et non analysés) jugent « révolutionnaire », ce sont eux d’ailleurs qui m’ont amené à utiliser le terme de guérison pour le premier ouvrage.

Nous nous sommes rendu compte à la SFPF, qu’actuellement certains praticiens d’autres obédiences essayaient d’utiliser la méthode, voire les appellations et même les documents de travail que nous utilisons dans le cadre des cures. Je me suis vite aperçu de constater  combien cela était dangereux d’extraire par morceaux, ce que j’ai défini dans une démarche de globalité par la notion d’architecture séquentielle.

Aussi il est important de revenir vers nous pour s’assurer de la qualité du praticien et de s’assurer qu’il est bien inscrit au registre de la SFPF par son numéro d’affiliation à la méthode.

La PAR a ainsi précisé les finalités de la psychanalyse par les modalités mieux définies des concepts d’abréaction et s’appuyant sur le socle des fondements freudiens a développé les nouveaux fondamentaux grâce à la  PAR, qui enfin développe et précise la technique de la psychanalyse.

La psychanalyse avait bien défini un état notamment du psychisme, un état nouveau certes mais une statique, la PAR défini une dynamique par ses Process qui autorise cette architecture séquentielle.

Ainsi par rapport aux fondements de la psychanalyse, grâce à la PAR le psychanalyse fondamentale :

- En a précisé avec plus de certitude les finalités
- En a précisé ce qui relève de la pertinence, le  fond les abréactions évoluant vers les « ACPA »
- En a précisé et abondamment complété la forme, dépasser un aléatoire pour devenir une architecture  séquentielle générée par des process connus et pleinement maitrisés.

Pour résumer la technique psychanalytique, n’était pas aboutie, dans la PAR, elle est devenue un maillage  véritablement opérationnel, qui permet surtout de quitter l’empirisme, certes poétique, qui animait les cures, et qui reposait principalement sur la personnalité du psychanalyste. Ici cette personnalité est une des constituantes magnifiée, dans et par le concept d’alliance et dans  celui de mitoyenneté.

Par curiosité, faites aussi cette expérience : demandez à votre psy qu’il vous explique ce qu’il fait, pourquoi, et comment cela fonctionne bien sûr. Quels sont les process en action, et pour quelles raisons il pense que vous aurez des résultats, quand et comment !

Et le pire … C’est que Freud le savait !!

D’autres articles viendront compléter cette présentation de la PAR psychanalyse fondamentale, préparant le prochain ouvrage. Cette représentation de la psychanalyse fondamentale qui est issue de la PAR sera donc précisée au fur et à mesure des suites, mais la lecture du « Précis » permettra de mieux saisir l’aspect de la technique psychanalytique développé.


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